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Alors que tout le monde se l’arrache depuis son sacre aux Césars (2019) la question demeure pourtant : qui a-t-on
salué au juste ? Le pitre attachant ou l’artiste imprévisible ? L’homme ou le personnage ? Pour comprendre qui est
Katerine, il ne suffit pas de le voir à la télé ou sur grand écran : il faut écouter ses albums, tous ses albums, dans
tous les sens possibles pour découvrir que l’homme a sa liberté de penser, eh eh : il pense (et fait) absolument ce
qu’il veut. Il pense beaucoup d’ailleurs : il pense le jour, il pense la nuit (ses rêves lui fournissent régulièrement la
matière première de son travail) et couche ensuite spontanément toutes ses pensées… sans arrière-pensées.
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Alors pour reprendre son oeuvre sans tricher, avec sa sincérité, avec ses maladresses tout en restant touchant, avec
ces traits d’humour qui n’appartiennent qu’à lui, il nous
est paru évidement qu’il fallait l’allonger sur le divan pour mieux entendre ce qu’il avait à dire.
Le personnage que nous avons voulu « cabossé » va peu à peu reprendre goût à la vie. Il nous parlera sans lueur d'ironie dans les yeux
et avec un ton de voix faussement naïf à l’habitude de Philippe Katerine car cela fait partie du je ! Nous nous
laisserons porté par les paroles et parfois les musiques de Philippe en tout confiance avec Katerine son analyste, en
attendant le transfert voir même le contretransfert.
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